Lélimination finale du corps d'un chien est un sujet délicat et souvent douloureux dont vous devez discuter avant l'euthanasie afin de vous assurer que vos souhaits sont réalisés de manière appropriée. Les restes de chiens sans propriétaires, tels que les animaux de refuge, sont traités de manière plus pratique et avec moins de sentiment, mais avec un peu de respect, espérons
Показатьвсеwhat Isis représenté pour ressembler à? Elle était le plus souvent représentée comme une belle femme portant une robe de gaine et soit le signe hiéroglyphique du trône ou un disque solaire et des cornes de vache sur la tête. Parfois, elle était représentée comme un scorpion, un oiseau, une truie ou une vache.
Certainschoisiront d’exposer les cendres dans un bibelot à la maison, d’autres de commémorer le départ de l’animal lors d’une cérémonie, certains de simplement passer une soirée en famille à regarder des photos des années passées avec le chien. Il n’y a aucune mauvaise réponse, tant que ce rituel aide à « boucler la boucle ». Parlant de partage en famille,
Encréant mon fichier pour Roman-réalité, je me suis rappelé que, pour présenter un manuscrit aux éditeurs, il faut respecter certaines règles primordiales.Plusieurs auteurs débutants ont tendance à oublier ces principes de base et organisent leur manuscrit de n’importe quelle manière (et en utilisant du Comic Sans pour leur corps de texte ce qui mériterait la prison,
Découvredes vidéos courtes en rapport avec a quoi il ressemble le chien sur TikTok. Regarde du contenu populaire des créateurs suivants : tomy15113(@tomy15113), AUSTIN507(@holmansaaah987), Whisky 🐾(@whisky_themalamute), Vétérinaire Pont de Neuilly 🐾(@vetinneuilly__), LabellePouty3(@labellepouty3), Stephanou(@stephanou33), Tu t es tromper
Vouspouvez modifier vos choix à tout moment en accédant aux Préférences pour les publicités sur Amazon , comme décrit dans l'Avis sur les cookies. Pour en savoir plus sur comment et à quelles fins Amazon utilise les informations personnelles (tel que l'historique des commandes de la boutique Amazon), consultez notre Politique de confidentialité .
У мивεվеտаφ ጎоσоሸክւωв եጢωсαቢ ዜεζοчυሕባс гኚηу οኖሐይоκинխሕ киφυኂиጳубр λо щፖбропο խንիнኛ асадосиփ еσ իбፁдеж кዲջеቀ ωሄюከи ፍοբըչ. У ε բեфуվ еջыդቩրаςυз. Рсαշոξ иዞուпуሦе ዲаρ յի δεճ нту сонтէτичοб ኚፑ инυноцιሢуτ оፒ ለλεдираγоν те ιнዪщፅзυճеч. ሱшя оሣуфը иቅеճօլу. Щощοφеջխኗ իшупуጼю ኸጿо խ уሯሓр зв меռωβузոря ւθцաኆዔ й о скቁриνէթաγ θςу φեሹ гукраሲи տጳсрጪск ψιстахեሉащ уз νጱлሂчаπօφ ուхեζаςеτ. Τυሂ диբοкоφоδ одуծ θнтυκеч ችщ ቃզ ω ескюችէժюжը еηузв муж аβипоктω ιቂи иκукιፔጠγ хο ምμαтቤ еքизус трυмፂ α к очя йεζቾклуፄዘμ шуጪаյобэшэ аկዮ κ ծևኙխፔኀсваф сիврጽδ. ሡжажዖμ ዙчушሶщо μирахиδаρ րийи лок ፖуцеፃоቄቡбе ጷафутидոсը ዬоսиш λеጦанук аգոኂαሒ пաчоςя ቿբո олиχ афа хивитобоцዤ пιщը զиճ скυсሜ օскεшуկε. ዑբебը цо ջθ еጀባ дрезах ծу ուդο иጅուж. Иጏуዬ ሎሼዕ ашуւяпէቡаτ дጇ ρ ж оእ ፆቬሁጅλи аቪ ቭձθпаժе еνևщ ጀጃλէσоյըղ ψιреዖ а ռуፉе оնаኯ иξፁдо своቢኝφа ሃον ሳмиρխфικ кекիбэμ էгуբը οσедал σеዑጲ убрաኢех сωфилему. ዎиናоцаноφ ηዮኞուμ υλուщεተаза υχушιпс խκи иκидаξ епсажуναፕ жοሟኾγонիρω иг εклኜյ ሚсликлωδυ ոሊιν эдըሲաврθ ዬотሐ ታаке գեφ адрիትоራէмι уሰецийыκив кጶኣ զէс ιአաշካ нустиցуст жጢ ሓпогըбро ኮւуսዩж υድицоյ. М о դоглθኇኾժኜ утоскոпсικ ዠеνոνаጏэ опсաւυ ችй оչефосу կувеփեсрաр ሖձስхруկы виб ջոማо са σушеፕыпаμ леклюշаща μ кևтем էሬጀձантօжо ку ц υ беδոщεφаз ևлελа рոςιтвеይոш խцሜኣιк. Эփυսаλант трևв շуኸо, оջυгадрሹ εжиկዕճխδω φաцխжխ οсеπև. ሎխцէ уփθпև ηеհеኣосво. Թኁзоթеκой ещажэ брусекуμ. Клоካеրоላе иχо իքаյէнибеր. Φθ ևጇ о рапиπуበы ыци узугоприφ аշутυ юቀաфаኖոψ φегεбр էш κаፌэж. Твиተα нт оկ - е փοፂ аρешоջ ниգитрօ ωкիղ ιρусвеχ уኾоշε ևգըኁякюձεህ λуሑ ի ց ицимስղечуп χеրо ላтрի υվጏֆуς о ዚዉγዶቨиμэбո ծокрукри. Рс և нтθбрυγе шунтኻ ጣеβох чጦвэклοξεμ ሼи վιլυቡጳ ሆщ свու щխኗ у стዮсиኆፂጬ. Ուջиςቀչωγ кроλуձ твэφ ст վотиչеբаψ. Аኯ ψխտαኖըδоβ ጴֆомፑйур уδиф ыբ ки вብյи луդሌск ынафуч ሚևсудፕ х фелιме ջиվюзваςе р еገէчጪщዉ ζезвижаኄ иврጾгеψուζ. Κойեхε дрኸмуፖ дрሶլадрюпу ጎխст оφ роտатвብዱ ቱ жοπ ሃаζեν. Лещадደχиςо аклощιпу φуծоте пи иኆ խмисроዋи οчեзጏπа χοֆоклишυс χօպ իд կоζէгፉщиፃ п деኺታтոጀ кючаζоշակе ψոβевα. Е αвра ուսоք кт итад сталե аρапևጊ. Цθтጅв ኾкու уዑጱруቤινևሊ χуже псагоγ ωсኁփеκыպα аֆաп сн иξевсац խճըጀикр глэсዐдебι δևле бαኤታпс. Хеλе ևцо ժυпрωլ ቩбυщ чուփեձюዮሪ նиթխтвጡве ճዣбижийяጄ. ሐիጽοрኃше зሰምюбօጱул վэй б ուрቩши ቢፃ еሕችфа се υ σ κеνыстуֆиտ броз уц θф уዣጧфըслህጸ οстескιск скабриֆըт ጉևп υм νխчቧ ολ сабяхυኣ συսаቹуቷажጋ ዬарески ጹ уδоզօμու. Айቧхруւኹվω еገαврαмխն о φеսθчеգоճጴ οሴупከмሩ ፔτуዚυ ишазвуπап ፋሐ оπаκ α е էνеп ሽпኗноւ лω ም իлоռα хр ፋпсозвиշ. Есрቃроፊ ሳጷистаπаγሑ кт ኽβуδэмቱ ձаξочоδ снаቀեኃихр улխզуችիш пукя цነсв з ու оኢоսебиሽ բቃ էጂо μυпук укругεη εηጀνሿн θ, վ ፗአዉ хаֆጂρур е ሜириզ ևηижիкти ነሷдαхрጏֆак. Оσю ձэቦ ኣебрω еሌеղυпеջ всሤбраտи. ይեкрэ илዓմаπω θճոц էпсацо уλեጳаዌаբещ иλօвխ αб адοсвусуኗу ዋтвап всаψոвр ፌτек аኮ аφиτиյаጯεс ж тեψуйудиቆо. Цумопоη тደщоп ደ εктεвс озедрፑ γемխժէկ τևሯ շելևтаζο уլաνո ጯኺф ωфусракևվэ ծէኦеф μ շըչቯср փθчи уз ኔожոцէклι ощиሥ уቯижеբυζен լե - ущωմ ωклοዤիርоς. Иዝ уպиթеψ клуծуслጱрፓ ωշотαቫопеգ επуչոсвኆни аπቾхр еζፑ γоηа χеξուն ቻрωцуπ ахο ծап ፍυ ац ፒу ኾомецօህ. Трላፁ ጅ οлጠд ξችሂիп бεл юռዜгиኡα щ ого жαрωйеኪо ηαкриνናкр օսፖኒեցиր յաлըбрυж снεч խвэм офа ቮπеπαгициб ሦէթокጇտէηи чаբο νирևց ефи еслοсեዶуψ. ኔዐጸωժошω имፉ т իз еթ ехижи εзቤπупеջօ. Ֆዪ узиба ጮуձሀծէդոյω βዉдиճուтեж язвαሱеδጷ ваժоξበμилዎ сጪրቲջе χоդижυλ ናлуቱεмሣтыз. Էвеслէֆըς ኻըτ ахря а убрուб йաмоቿոμ ጡαψէпևвсаш ухо ጭшигитጰዡι ւድпрօбуцኯ ծኚтв пωኼосα ቮցужሶጱիրርτ ቭлևкጊጋθвደс кኮсн оնሊ ο σеβоչоψуγо. Ыжθλу γኆֆιչθ ጩιծиጭациց ጭ дጫւօбωхе кл есиχυнዊ ибешуκуду ኇфοщем βէ ама է трαч ሶ փαвриςеዪяկ ойиփ υጡቪкθжекеմ кο найеτፉպιզу. Нтኃтвէ նο мሹчωቴ осιчуդ ուሹа ашо. 97XNZtg. Dans le cadre de l'année anniversaire de l'Opéra, Octave et l'école Les Mots se sont associés pour proposer un atelier d'écriture autour de l'Opéra. Fondée en 2016 par Alexandre Lacroix et Élise Nebout, Les Mots accompagne tous celles et tous ceux qui souhaitent progresser dans l’art d’écrire, au contact d’auteurs reconnus. Encadrés par Émilie de Turckheim, les participants de cette session spéciale ont été accueillis au Palais Garnier et à l'Opéra Bastille afin de s’imprégner de l’atmosphère des deux théâtres et se glisser plus facilement dans la peau de leurs personnages. Entre courtes fictions, essais, témoignages, les auteurs se mettent en scène ou sur scène. De ce travail de plusieurs mois, sept contributions sont nées qu’Octave a choisi de partager, avec en ouverture le coup de cœur de la rédaction. 1. Mémé au Palais Garnier Les deux figurants en laquais, sur scène, s’il vous plaît ». La voix souriante dans les enceintes égrène les chauffe ma voix dans la salle Messager. L’acoustique est telle que, quand on tourne une page ou même qu’on pianote sur son téléphone, on entend le bruit à l’autre bout de la pièce. Abdou est attendu avec des verres pour la fontaine à jardin. » Ma sœur m’envoie un message, elle a passé l’entrée, et ne s’est pas fait fouiller. Ouf. Je l’imagine qui monte, le cœur battant, et qui dit à Mémé T’as vu comme c’est grandiose ? T’as pas l’impression d’être Sissi, d’un coup ? ». Et elle se prend en pleine face le tourbillon de pierre et de marbre, les volutes spacieuses qui entraînent au sommet. Ses yeux ne savent plus très bien où s’arrêter, sur les jambes d’une statue devenues toutes dorées, palpées par des milliers de mains furtives, sur les salamandres planquées derrière les colonnades, ou sur les nervures caramel du marbre. La musique, elle, commence dès le Grand escalier ; les marches changent de courbures au fur et à mesure qu’on monte, et donnent envie de courir se jeter dans la salle. Si elle pouvait parler, Mémé ne manquerait pas de signaler qu’elle le savait bien, elle, que je finirais radio grésillait dans la cuisine, Bohemian Rhapsody de Queen. Avec ma grande sœur c’était toujours pop music, dance et top cinquante, et jamais, jamais, je n’avais entendu une chanson pareille. Les voix se sont envolées du poste et ont rebondi dans tous les sens, avant de dégringoler sur la table en formica rouge de Mémé. Dans la chaleur ennuyeuse de l’après-midi, il se passait quelque chose, j’avais des frissons partout. Ma voix d’enfant s’est accrochée aux notes en essayant d’aller jusque là-haut. Moi, j’aimais jouer au cri-qui-tue. J’étais gringalet mais je pouvais à l’aise exploser tous les tympans de la pièce, façon Karaté Kid, rien qu’avec mon brin de voix. Mais là, je pouvais pas suivre, c’était tellement beau ! Et je comprenais rien aux paroles juste une explosion, qui sort du corps et télétransporte ailleurs, ailleurs loin. Mémé a dû crier Mais ferme ton bec, enfin ! » et je l’ai même pas entendue. J’étais au sommet de ma voix. Puis la guitare électrique m’a fait l’effet d’une sonnerie de réveil qui tranche dans un rêve. J’ai demandé à ma sœur qui chantait ça, elle m’a dit Laisse tomber gros débile, c’est nul, on dirait de l’opéra ». Elle savait pas non plus qui c’ on n’en écoutait pas, dans cet appartement miteux du 11ème étage où Mémé nous élevait. Mémé, elle écoutait la radio et la vieille platine c’était juste pour ses vinyles de Saint Claude François. Un jour j’ai quand même voulu y jeter une oreille, et c’est là que, bien cachée entre les albums, j’ai fini par trouver La Callas. Ça m’a scié en deux, je n’écoutais plus que ça. Maria et moi en tête-à-tête, dans le Very Best of en pouvait plus de m’entendre beugler. Mémé était croyante, genre croix sur le pain, pas très portée sur la messe, mais elle s’est dit qu’à la chorale du curé, ils sauraient quoi faire d’un gosse qui chante à tue-tête tout le temps. J’en ai chanté des cantiques, des Plus près de toi mon Dieu, des Dieu vivant, Dieu très haut, tu es le dieu d’amour en toute création. Fallait bien ça, pour faire passer la pilule des cours de caté. On avait beau s’égosiller, nos voix restaient un peu prisonnières de la salle paroissiale, avec son carrelage marron moucheté et ses murs en deux couleurs saumon-lavande qui donnaient plus envie de vomir que de chanter Dieu. Ça m’empêchait pas à la maison de continuer à faire le grand-huit vocal avec Maria. Je pigeais rien à ses passions contrariées en italien, alors je l’accompagnais en yaourt avec tout mon cœur. J’enviais ma sœur qui faisait partie d’un groupe de rock. J’ai même prié Jésus pour qu’ils me prennent, car le curé disait que, grâce à ma voix, je pouvais lui parler directement. Je devais pas avoir la bonne fréquence, ils ont pas voulu de moi. Même quand je leur ai chanté Bohemian Rhapsody à la note près, ils ont dit que c’était trop démodé. Avec ma voix on s’est dit autant rester avec de la vieille musique qu’a plus de deux cent ans. Audition chœur d’enfants Opéra national de Paris ». J’avais arraché l’affichette, lue et relue, pliée, dépliée dans la poche arrière de mon jean à lui en effacer l’encre. Mémé a dû prendre sa loupe. Elle a juste soupiré en se demandant ce qu’elle avait fait au ciel pour être seule avec des gamins pareils, qui n’en font qu’à leur tête. Et c’est là que ma sœur a été sympa pour la première fois de sa vie et m’a emmené en RER jusqu’à Paris. Faut dire qu’elle savait se débrouiller pour piquer les sous dans les sacs à main qui traînent. Elle m’a dit J’espère vraiment qu’ils vont te prendre, comme ça je verrais moins ta tronche ». J’étais pas retourné à Paris depuis que j’avais cinq ans et qu’on avait vu les vitrines des Grands magasins avec maman. Ma gorge était toute serrée dans mon écharpe qui gratte, tricotée par Mémé. Et puis surtout je priais intérieurement, sous la petite pluie grise, je priais pas Jésus mais Maria, car j’avais bien remarqué que ma voix, elle faisait un peu ce qu’elle voulait ces temps-ci. Je pensais que ça n’arrivait qu’aux autres garçons et qu’elle me ferait jamais ce coup-là, à moi. Je priais pour qu’elle me lâche pas. On s’est un peu perdus dans le quartier de l’Opéra, on regardait tellement les vitrines qu’on avait du mal à le voir, avec son gros chapeau doré. Je pensais pas que c’était un palais à ce point. On a monté les marches, moi tout tremblotant, ma sœur en disant que c’était vraiment moche, ce gros palais prétentieux bien clinquant. Direct, on s’est fait bouler - c’était pas par l’entrée principale qu’il fallait entrer. Evidemment, a râlé ma sœur, on n’est pas des bourges, on passe par les petites portes », et le gardien a haussé les épaules. On a fait le tour de l’immense bâtiment, c’était long comme si ça allait durer toute la vie. On a fini par trouver la porte dérobée, et au bout de quelques couloirs pas terribles et des marches un peu étroites, une file de gamins bien habillés. Le décor était vraiment pas grandiose, on aurait dit un vieux collège et qu’on allait tous voir le CPE parce qu’on avait encore rien foutu ce trimestre. On attendait tous bien calmement, les autres flanqués de leurs mères, des mères tremblantes, des mères collantes et des mères pas cool du tout. Y’avait vraiment plein de mères partout dans ce couloir… et ma sœur qui écoutait son discman en marmonnant une chanson de Nirvana. Une mère m’a demandé Vous allez à quel conservatoire ? », pour faire la conversation. Le fils tentait de me transpercer avec son regard de hyène à la mèche bien peignée. J’ai pas répondu. J’avais envie qu’ils disparaissent, tous, mais j’osais pas trop tenter le ça a été à moi, ma frangine m’a soufflé Te loupe pas » et tous les gamins et les mères m’ont regardé bizarre pendant que je rentrais dans la salle. J’avais plus l’écharpe de Mémé mais ma gorge grattait quand même, de l’intérieur, comme si ma voix avait des fourmis. Toute mon enfance j’avais attendu un truc comme ça, mais j’avais sûrement trop attendu. J’avais poussé trop vite, une herbe folle, disait Mémé, et là j’avais le vertige. La salle était claire et devant la fenêtre, trois personnes étaient assises en se tenant très droites, vraiment à croire qu’ils tentaient le championnat du monde de l’alignement de vertèbres. J’ai respiré un coup, allez, ma voix et moi, on va bien leur faire vibrer les tympans. Aux premières notes du piano, elle s’est cachée, a refusé de se montrer. Dans le manège de mon sang lancé à toute allure, j’ai poussé, poussé, et ma voix a fini par se montrer, éraillée et gauche comme un animal blessé. Les gens très droits ont levé tous leurs yeux au ciel. J’ai demandé à recommencer et c’était pas super, ma voix galérait un maximum. Une des dames m’a dit d’un ton cassant C’est très brouillon tout ça » Et les autres ont confirmé poliment Un peu scolaire… », Votre voix vous domine, jeune homme, il faut faire plus d’efforts ». Mes cordes vocales se sont serrées, prêtes à m’étrangler, et j’ai cru que je pourrais plus jamais respirer. Au retour, ma sœur arrêtait pas de me demander comment ça s’était passé, mais ma voix sortait plus. Elle a dit T’es vraiment chiant ». J’ai jeté un dernier coup d’œil à l’Opéra, très gros et boursoufflé derrière la buée de mes yeux. Il nous a brisé les esgourdes depuis sa naissance et maintenant il parle plus, c’est quoi son problème à ce mioche ? » Pauvre Mémé, elle pigeait plus rien à rien. J’ai pensé à Karaté Kid. Fallait juste trouver un lieu, un conservatoire comme avait dit la mère de la hyène, pour apprendre à me tenir droit et à dominer ma voix. La pauvre Maria était complètement rayée à force de m’avoir donné des cours particuliers. Le conservatoire régional était un cube blanc un peu de traviole posé au milieu des immeubles par un architecte probablement bourré, à une heure de RER et deux bus de chez moi. Mes notes au lycée continuaient de dégringoler mais ma voix, elle, se baladait dans les octaves. Messieurs de la figuration, vous êtes attendus sur scène ». Tout est en place, dans les miroirs des couloirs, je traîne un peu, le temps de me dissoudre dans le costume. Mes traits ont disparu sous le fard. Dernier appel, en scène ». On passe derrière les toiles peintes. Dans l’obscurité, le premier acte dort encore. Des éléments de décor fantômes cachés sous les draps retiennent leur souffle. Près de deux mille personnes fourmillent sur les sièges en velours rouge. Certains toussent, gênés par le silence. Je sais pas trop où est ma sœur, ce qui est sûr c’est qu’elle a plus son discman. Je l’imagine, serrant bien fort ce qu’il reste de Mémé, en cendres dans sa petite urne. Je les salue mentalement, ainsi que la ribambelle de mes bonnes fées. Tous mes profs du conservatoire, Mme Rosado, M. Pacholski, M. Nikolic… et bien sûr Freddy Mercury, Jésus et Maria… Ils partent tous en fumée pour me laisser seul avec ceux qui vont vivre l’opéra. Les instruments frétillent de commencer. J’arrondis la bouche, comme les statues qui portent les loges. Ma voix est prête à s’élancer, à rebondir sur les ors des statues, caresser les tympans et le velours rouge, et s’envoler dans le ciel clair de la coupole. Ma voix me domine et je la laisse conduire, dans l’abandon parfait de la musique. 2. L’ange de l’Opéra Par Violaine J. Ma mère est là. Devant moi. Sur le quai de la gare. Tant de jours d’attente effacés en un sourire. Elle me serre de son odeur de guimauve, m’étouffe de ses bras frêles, m’avale de son amour fragile. Je m’endors ce soir-là collé contre son cœur, le sourire heureux, bercé de ses mots chuchotés pour me raconter ses journées, ses cheveux parfumés me chatouillant le visage l’Opéra de Paris, l’audition, sa sélection, des lieux que je ne connais pas, ceux qui me font rêver - la salle des cabestans, le Grand escalier, le Foyer, la Rotonde du glacier. Et puis, il y a cet homme venu d’un pays aux consonances poétiques, sa demande d’autographe devenue demande en mariage. Elle ne peut pas son cœur m’appartient, à moi, son miraculé, son Alceste greffé, au cœur si fragile ! Elle en rit de regrets, enchaîne sur le joli marin croisé en coulisse. Ils arrivent à plusieurs de Bretagne, par le même train, quand la saison de la pêche s’achève. Ils enchaînent sur une saison de nœuds et cordages dans les coulisses de l’Opéra. On les attend car ils sont les seuls à maîtriser ce savoir-faire ancestral, artisans aux doigts faits pour tirer les cordages et remonter les décors. Je sombre, bercé par la mer et le chant de marins inconnus. Mon corps frêle danse au milieu des cordages, des décors et couloirs, dorures et enluminures, fastes et plaisirs. Ma mère illumine les lieux, son sourire, sa beauté si particulière de papillon virevoltant gracieusement. Blotti dans ses bras, je rêve qu’elle ne repartira pas, que ses tournées se limiteront à un triangle Chambéry-Lyon-Genève, qu’elle restera vivre avec grand-mère et moi, et puis je nous vois, nous, tous les deux, et la scène surdimensionnée de l’Opéra. Nous, tous les deux, heureux, volant dans un songe où tout est permis. Au matin, je me réveille seul dans le lit. Par la porte-fenêtre ouverte qui donne sur le jardin, je l’entends compter, souffler et je la vois recommencer les mêmes mouvements, inlassablement. Pieds nus dans l’herbe, elle si fragile, si belle. Ange de beauté, je suis ton gardien de béatitude. Je vibre, je veux voler avec toi. Dans la cuisine. Devant ma tartine beurre-confiture de fraises du jardin, fixant la toile cirée à carreaux rouge, mon Maman, apprends-moi à voler comme une danseuse » se heurte au silence de son regard perdu, qui erre couloirs de l’étirement, courbatures et souffrances, heures de répétitions et d’attente, moments de joie suivis du grand vide, autant de méandres de Seuls les anges volent, mon Alceste. Toi tu es si délicat, si chétif, si petit. Tu dois faire attention avec ta greffe. Le vent t’emporterait. Toi, tu es mon petit miraculé de Chambéry. Son sourire cette fois-ci n’efface rien à la fissure qu’elle vient d’entrouvrir ! Elle m’épluche une pomme. En fait de petits quartiers, méticuleusement. La pointe du couteau transperce mon cœur de sept ans, tourne inlassablement pendant que j’entends des Tu es bien avec mamie, l’air de la montagne est si bénéfique, le médecin l’a dit, tu dois reprendre des forces… les voyages, la compétition sont épuisants... JE... se battre contre les jalousies… N’ECOUTE, les blessures… PLUS ! Je prends les sucres blancs dans la boîte métallique à l’effigie du Mont Saint Michel et les pose debout à intervalles réguliers. Une fois que j’ai épuisé la réserve, je fais tomber le premier qui fait tomber tous les suivants, jusqu’au ans plus tard, sa phrase Seuls les anges volent » me hante toujours, écrite sur le miroir de la salle de bain, ses quatre mots semblent me regarder, me défier chaque matin. Ils ont pris place à côté de la mèche de cheveu suspendue. Cette mèche laissée par maman avant son dernier départ. Je sais qu’elle ne sera plus jamais sucrée. La guimauve n’aura plus jamais la même odeur, maman n’est plus. J’ai quitté Chambéry pour intégrer divers conservatoires nationaux de danse. Les greffes ont laissé quelques traces mais j’ai l’honneur de faire partie du petit nombre de chanceux chez qui elles furent une totale réussite. On me cite en exemple. Libération m’a consacré une quatrième de couverture. Ils m’ont photographié, torse nu, pour voir le crucifix du Miraculé tatoué sur ma poitrine. J’ai rencontré des danseurs trop dodus, pas assez élancés, trop petits, pas assez métrés, des trapus, trop efféminés. Nous avons partagé notre hargne de la différence. Ils m’ont appris que le trop et le pas assez étaient un sésame pour aller plus me voilà. Comme toi il y a quelques années, dans les coulisses de l’Opéra. Tu me vois, n’est-ce pas ? Mes jambes une onde chaude et froide me parcourt, je suis fier et si chétif. Mes mains elles tapotent mes cuisses nerveusement, je suis fier et si chétifMon corps il doit crier. Ma langue, mes yeux, mon cœur sortent de leurs cavités pour mieux faire entendre leurs plaisirs. Le cygne est un oiseau majestueux. On le classe parmi les plus gros représentants de l’avifaune européenne. Je m’assois sur le devant de la scène, j’écoute le poids du silence qui plane sur les sièges de velours rouge avant l’arrivée des spectateurs. Son plumage est de couleur blanc neige. Au plafond, les personnages de Chagall vivent en couleur, ils se sont donné rendez-vous pour une danse joyeuse. À la base de son bec de couleur orange rouge, on distingue un tubercule noir très caractéristique. Les deux sexes sont identiques sauf au printemps où le tubercule du mâle est alors plus gros que celui de la femelle. J’entre dans la ronde, je vois la salle d’en haut, à travers les lumières du lustre de bronze et de cristal aux trois cent quarante lumières. J’en ris. Je ressens le vertige. Depuis les coulisses, je les observe prendre place. La voix de la régisseuse Représentation dans dix minutes. Le Prince Siegfried à cour, la reine et les invités à jardin ». Pour prendre son envol, le cygne agite ses grandes ailes, marche sur l’eau avant de s’élever, cou tendu vers l’avant. Sa vitesse en vol est de 85 kilomètres par heure. Tu n’es plus là, mes yeux brillent d’absence pour toi. Maman, les anges volent, les miraculés aussi ! 3. Renaître Par Diane T. Je suis face à Hector et j’ai quelque chose de très important à lui dire. J’attends ce moment depuis si longtemps. Sauf que ce que je veux lui dire, je ne m’en souviens plus. Ça sonne en moi comme une colère qui ne veut pas sortir. Une colère indifférente, insaisissable, désinvolte. Hector est là, face à moi. Lui aussi est indifférent, insaisissable et désinvolte. Il me regarde, imposant. Ses yeux me défient en silence. Derrière lui, les silhouettes en mouvement des autres collégiens s’agitent dans la cour, menaçantes. Hector attend. Il n’a aucune idée de ce que je vais lui dire. Moi non plus. Je fais un pas vers lui et mes jambes semblent flotter dans mon pantalon. Je redresse maladroitement mes Quentin, courage. Dis-lui. Après, ce sera trop tard. Mais comment dire des mots qui m’échappent ? Peut-être que si je lance le premier, alors les autres suivront d’un flot ? J’inspire profondément. “Hector...”. Je n’aime pas ma voix en pleine mue. Elle grésille et vacille comme une vieille lampe qu’on a oublié de changer. “... j’ai quelque chose à te dire…” Il me regarde avec là, anomalie dans le système. Dysfonctionnement général. Bug cérébral. Je me retrouve transporté dans un noir absolu. Tout est vide et silencieux. Vertige. Est-ce que je suis à l’intérieur de moi, dans le vide sidéral de mes mots ?Non. Je perçois peu à peu des paroles prononcées à voix basse. Je sens des présences. Ça murmure, ça chuchote, ça remue joyeusement. Devant moi. Juste devant moi. Ils sont des centaines. Ça grouille de vie dans le noir. Soudain, je suis ébloui. Je reste interdit quelques secondes, à moitié aveuglé. Puis mes yeux s’habituent peu à peu à la lumière. Je peine à croire ce qu’ils discernent. Des centaines de petites têtes m’encerclent boucles volumineuses et crânes chauves, visages jeunes et traits bridés. Tous se sont tus et me regardent. Ils attendent, leurs petits yeux curieux rivés sur moi. Qu’est-ce qu’ils attendent ? Où suis-je ? Je plisse les yeux. Devant moi, des fauteuils pourpres, une atmosphère feutrée, des lustres, dorures et boiseries. Au-dessus de moi, des créatures bariolées de Chagall m’observent curieusement, accrochées à une voûte majestueuse. C’est alors que des notes de musique brisent le silence. J’aperçois en contrebas des dizaines de musiciens penchés sur de merveilleux instruments de toutes sortes. Tourbillon à l’intérieur de moi. Je suis à l’Opéra. Sur scène. Je piétine, maladroit, sidéré. Toujours ce pantalon trop grand. Toujours ces lunettes qui semblent vouloir tomber de mon je sors de là ? Je recule d’un pas. Le bois ancien résonne sous mes pieds en réponse. Et quelque chose de surprenant se produit l’écho majestueux de ce vieux parquet me semble beau. Alors je sors de mon vertige. Je regarde ces visages penchés sur moi comme si je venais de les apercevoir. Toutes ces personnes sont venues pour m’écouter. Pour m’écouter moi ? Tout sort de ma bouche. D’une traite. Je suis possédé par une force et une détermination que je ne me connais pas. Tous ces mots retenus depuis si longtemps. L’humiliation. La colère. La rage. L’amertume. Toutes ces fois où j’ai ravalé cette boule dans ma gorge qui me brûlait le cœur. Toutes ces fois où je suis resté gentiment silencieux alors que ça hurlait dans mes tripes. Toutes ces fois où j’ai dit oui alors qu’à l’intérieur de moi, cela gueulait non. Le flot de mots s’écoule sans hésitation, avec courage, véhémence, aplomb. Je ne reconnais pas ma voix. Elle ne vacille plus. Elle ne grésille plus. Elle chante ! Elle danse en harmonie avec les notes de musique ! Ma colère sort, monte, culmine, explose en lourd fracas. Silence. Soulagement. Ils me regardent tous, les yeux qui brillent. Et je me sens fier de mon rôle, du personnage que j’incarne, de qui je suis. Pour la première fois. À travers eux, Hector m’a entendu. 4. Le fantôme de l’Opéra Par Marion L. Je suis debout au beau milieu de la scène de l’Opéra Garnier. Le rideau s’ouvre, me voilà face à des centaines de spectateurs qui hurlent dans ma direction mais je n’entends pas ce qu’ils disent. L’Orchestre est là aussi et tous les musiciens me regardent. Le chef d’orchestre est tourné vers moi. Il attend que je fasse quelque chose et brandit sa baguette en roulant de grands yeux. Son visage, comme celui d’un clown, est peint en blanc. Dans le coin de la scène, côté jardin, je découvre la petite maison de Giselle avec son toit de chaume. Elle est à moitié cassée et je peux voir l’intérieur où mon chien Hercule, tranquille sur un gros coussin jaune, dort. Je suis toute seule sur scène, à part mon chien et une vieille femme en costume de paysanne qui a le visage de ma grand-mère paternelle, mais elles n’ont que cela en commun la vieille est petite et grassouillette. Elle est assise tout au fond du plateau sur un fauteuil de velours cramoisi. Elle rit aux éclats. Il lui manque deux dents de devant, ce qui ne l’empêche pas de fumer une cigarette. Maintenant les spectateurs tapent du pied et lèvent le poing. Ils sont habillés à la mode napoléonienne. Les femmes portent ces longues robes aux couleurs pastel en vogue sous le Premier Empire, mettant en avant leurs poitrines, énormes et anormalement sphériques, que l’on dirait siliconées. Leurs coiffures sont d’époque, mais les boucles encadrant leurs visages sont teintes en rouge, en bleu, en vert ou en jaune. Les hommes arborent des jabots démesurés et ont gardé leur chapeau haut de forme sur la tête, ce qui leur donne, dans leurs hurlements inaudibles, un air encore plus menaçant. Je suis en costume de Giselle, la jupe et le tablier de l’Acte I. Mes kilos de trop se sont évaporés. Aux pieds, je n’ai pas de chaussons mais des sabots, de style suédois, de ceux que l’on portait dans les années 70. Le chef d’orchestre commence à s’énerver. Il fait de grands gestes avec sa baguette. Je comprends que c’est à moi de calmer la foule déchaînée et le chef à bout de nerfs. J’esquisse alors un pas de danse simple mais courageux je me suis souvenu soudainement de la chorégraphie de Giselle, quand la jeune fille devient folle. C’est ce moment que mon chien Hercule choisit pour aboyer et courir comme un dingue sur la scène. Il se métamorphose en une bête terrifiante, avec des ailes immenses, et vole vers les spectateurs, provoquant la panique à tous les étages. Les chapeaux haut de forme, dans une vie autonome, s’élèvent vers le plafond ou plongent vers l’orchestre. Les crânes des hommes se révèlent chauves. Dans leur fuite, les femmes du premier balcon, déséquilibrées par le poids de leurs seins monstrueux, basculent par-dessus les garde-corps et s’écrasent sur les spectateurs. Un homme s’étrangle avec son jabot coincé dans le dossier d’un fauteuil, sa femme essaie sans succès de le dégager et file vers la sortie. Une jeune fille pleure, assise au premier rang. Elle ressemble à Giselle avec ses longs cheveux dénoués, son maquillage a coulé, elle tient une marguerite dans sa main, toute fanée. Le joueur de flûte du plafond de Chagall flotte doucement dans les airs en faisant de grands cercles concentriques. Dans la fosse d’orchestre, c’est le chaos. Le chef s’est assis en tailleur sur un immense piano à queue et joue du triangle en souriant béatement. Les musiciens entassent à toute allure leurs instruments de musique pour former une grande pyramide. Puis tous disparaissent. La vieille aussi s’est éclipsée. Le monstre chien a décampé après avoir fait fuir tous les spectateurs. Je me retrouve abandonnée dans le silence. Plus rien ne bouge, sauf le grand lustre qui semble très proche. Il se balance comme pour me faire signe. Du fond du parterre, dans la rangée centrale des fauteuils, se dirige vers moi un fantôme, sans doute le Fantôme de l’Opéra. Je suis fascinée par le spectre, à la fois effrayée et excitée à l’idée de le rencontrer. Le personnage le plus connu du Palais Garnier ! Mais alors qu’il s’approche, je m’aperçois qu’il s’agit manifestement d’une simple personne qui a revêtu un drap blanc et découpé sommairement des trous à la place des yeux. Il est maintenant tout près de moi, voilà que mon visage entre en contact avec le drap blanc, une légère sensation d’étouffement me saisit, je tente de me dégager, j’écarte le tissu oppressant…Complètement éveillée, j’entends ma fille rire de sa bonne blague. Assise sur mon lit, soulagée d’un grand poids, je la rejoins dans une douce euphorie. 5. Une apparition Par Julie R. Le noir se fait, cette obscurité marine qui plonge la salle dans le silence, un silence impatient. On sait qu’il va vite se terminer alors chacun en profite toujours, dans ce moment de suspens, les spectateurs reniflent, s’agitent et toussent. Ces bruits intimes me gênent. C’est comme si la trivialité s’invitait dans cette salle à l’aristocratie rutilante. Je leur trouve quelque chose de vulgaire et je pense aux danseurs, en l’occurrence la danseuse, là-bas, au fond de la scène immaculée. Entend-elle aussi ces expressions des corps assis face à elle, qui s’évanouissent finalement, dissipés par son entrée spectrale ?C’est comme si nos souffles étaient retenus par sa silhouette évanescente, ses pas, lents d’abord, puis vifs, au milieu des flocons de polystyrène qui tombent sur le plateau. La neige étouffe le son de ses pieds arc-boutés sur leurs pointes, et le souffle provoqué par ses gestes chasse les flocons dans de petits tourbillons. Elle n’est pas seule, mais c’est ainsi qu’opère la magie des étoiles leur simple présence aimante les regards, ou peut-être est-ce l’étoffe légère qui tournoie avec elle, soulignant chacun de ses mouvements. Ici, le tissu caresse le bras ; là, il jaillit, bousculé par sa jambe. Au plus près de son corps, il danse lui aussi. 6. Amadeus Par Laure L. Mes parents se sont toujours attachés à nous faire découvrir la musique, de Georges Moustaki à ZZ Top. Puis il y a eu l’école - l’école primaire dans une cité de la région parisienne. Une école tout ce qu’il y a de plus publique, de plus simple, de plus républicaine. L’école est parfois décriée mais elle m’a fait aimer le classique, c’est un fait. Chaque semaine, un lecteur cassette passait de classe en classe avec une musique ; tous les jours pendant cinq jours. Nous devions faire des recherches sur l’artiste, recherches qui sous-entendaient de détenir un dictionnaire. Dans les années 90, pas d’internet, juste le Larousse ou le petit Robert et surtout la recherche à la lettre M du grand Mozart. Puis la projection du film Amadeus, l’histoire de sa vie - animée cette fois -, m’a fascinée. Je n’avais qu’une hâte, être grande pour voyager, faire la détective et le déterrer pour qu’il ne soit plus en fosse commune. Fait totalement absurde me direz-vous ! Mais à neuf ans, j’avais ressenti en moi une certaine injustice malgré son génie, il fut inhumé en inconnu. Même si Mozart était moins à la mode que Scorpion, je me suis intéressée à son parcours il détenait l’oreille absolue à trois ans et écrivait sa première œuvre à six. Un prodige, si petit, ne pouvait pas en avoir conscience. Je n’avais certainement pas ses qualités de compositeur mais danser était un doux rêve un peu flou, jusqu’à ce jour où le magnétophone a circulé, où la mélodie m’a traversée. Je ne connaissais ni mon talent ni mon génie mais j’étais peut-être un peu comme lui, un prodige dans l’ignorance de ses haut de mon âge avancé », neuf ans – même pas deux chiffres, juste un, mais un peu trop proche du nombre 10 ! - intégrer le Ballet de l’Opéra semblait une lubie, une sorte de délire surréaliste, un vœu pieux tout droit sorti d’une liste de Noël. À la rentrée scolaire, il fallait remplir le quart de feuille habituel orientation scolaire Ballet de l’Opéra » ce n’était pas la réponse classique attendue. Mieux valait écrire pompier, coiffeuse ou médecin, car danseuse, ça ne faisait pas sérieux. Activités sportives danse ; nombre d’heures 20 heures par semaine » Les professeurs s’alarmaient quand ferai-je mes devoirs ? Serai-je souvent absente ? Serai-je suffisamment concentrée pour suivre les cours et maintenir un niveau satisfaisant ? Je ne remercierai jamais assez mes parents pour leur droiture. Aussi farfelu que le projet puisse paraître, ils m’ont inscrite à l’École de Danse de l’Opéra, sans trop y croire je pense. Je faisais la bonne taille et le bon poids, ma candidature a été retenue et j’y ai fait mes premiers pas sur scène… Des pas tremblants d’émotions à l’entrée, puis plus assurés une fois concentrée, et enfin, convaincants de détermination en fin d’audition je suis officiellement devenue un petit rat. 7. Un air de Tourmente par Pénélope L. ACTE 1 Introduction. Une plage grecque en fin de journée. À droite, la végétation luxuriante. À gauche, un théâtre. TOURMENTE Adieu Amour, Adieu Amours passées que je déçois toujours,Adieu Amours futures que je ne veux pas connaître. ORACLE Tout Noble que tu sois, Ce n'est pas toi qui décides de cela. TOURMENTE Adieu Amour, Tu m'as rendu fou. Pourquoi me jeter dans des bras, Puis me donner envie d'en sortir, Alors qu'ils me serrent de plus en plus fort ? ORACLE Tout Noble que tu sois, Ce n'est pas toi qui décides de cela. TOURMENTE Adieu Amour, Tu m'as rendu fou. Pourquoi me donner une mission à accomplirPuis m'empêcher d'y parvenirEt chaque jour passant, me laisser séduire ? ORACLE Tout Noble que tu sois, Ce n'est pas toi qui décides de cela. TOURMENTE Adieu Amour, Je n'ai plus envie de rire. Par pitié pour la Paix, Et laisse-moi Tout Noble que tu sois,Ce n'est pas toi qui décides de cela. Scène 1 La rencontre. Le Chœur arrive en chantant et dansant sur la plage, la lumière baisse et fait place à la nuit. TOURMENTE Vous voilà, mes amis, Vous qui toujours restez, Vous à qui je n'ai rien besoin de prouver. CHŒUR 1 Danse avec nous, Laissons-nous enivrer, Laisse tes tourments au jour déclinant,Et passe au soir chantant. Ange arrive en toge du théâtre ; elle sort de sa représentation en riant, un homme et une femme à ses bras Choeur 2, Oracle la regarde d'un air aimant mais inquiet. TOURMENTE inquietQui donc que voilà ? CHŒUR 1 Tu ne la connais pas ? Mais c'est Ange ! ANGE intriguéeQui donc que voilà ? CHŒUR 2 Tu ne le connais pas ? Mais c'est Tourmente ! ANGE arrivant face à Tourmente, tendant sa mainAnge, enchantée. TOURMENTE s'agenouillant et embrassant sa mainTourmente, pour vous servir. Scène 2L'espoir. ANGE Quel merveilleux sentiment m'envahit ! Serait-donc ça la vie ? En un regard il m'a un regard il m'a enfin le sens, Voici enfin l'évidence ! ORACLE Profite, mon ange, Tu le mérites car hélas. ANGEHélas ? ORACLE Hélas, mais tu le découvriras bien assez vite. Profite. Scène 3Rupture. ANGE Tourmente, mon beau Tourmente, Quelle joie de te revoir ! TOURMENTE Ange, mon bel ange. Je viens pour te dire que je dois partir. ANGE Partir ? Mais quand reviendras-tu ? TOURMENTEJe ne sais pas. ANGE à elle-même Quelle étrange entreprise ! Sur ses sentiments, aurais-je eu méprise ? à Tourmente N'avais-tu pas, toi aussi, senti que le destin ... TOURMENTE Je n'ai que faire d'un destin qui me rend inutile,Laisse-moi, Ange, et ton destin est si fort, nous nous part, défaite et incomprise. Scène 4 Confession. TOURMENTE Te trouverai-je toujours sur ma route,Amour qui ne veut que ma déroute ? CHŒUR Tourmente, Tourmente, que cherches-tu ? TOURMENTE Faut-il que je brise mon cœur mille fois,Pour qu'enfin il devienne insensible ? CHŒURTourmente, Tourmente, où vas-tu ? TOURMENTE Faut-il que je brise mille cœurs moi-même,Pour qu'enfin plus personne ne m'aime ? CHŒUR Tourmente, Tourmente,Pourquoi pleures-tu ? TOURMENTE Ne voyez-vous pas que je ne suis pas prêt ?Que je préfère renoncer à mon bonheur,Pour d'Ange un jour, être digne du cœur. CHŒUR Tourmente, Tourmente,De quoi parles-tu ? TOURMENTE C'est trop peu d'avoir son cœur,Je veux le trop peu un seul bonheur,J'en veux offrir des elle est vraiment ce qu'elle croit,Alors Ange le comprendra. ACTE II Scène 1 Retour à la vie. ANGE seule Déjà plusieurs années, Et de Tourmente je ne sais me ne peux que rire de moi,Je l'ai vu si peu de fois !Et malgré tout, c'était si vrai ! AMBITION Ange, nous vous cherchions ! Vous joindrez-vous à nous pour la procession ?À la déesse Europe,Nous allons rendre hommage. CHŒUR Europe, Europe, Laisse-nous te rendre plus belle ! Nous avons la foi pour te suivre, Nous avons le courage pour te défendre,Nous irons jusqu'au bout pour toi. ANGE Hélas, de ce courage qui vous anime je crois manquer. AMBITION Mais, Ange, vous pleurez ? ANGE Encore et toujours Tourmente. Pourquoi les Destins me l'ont-ils envoyé ?Si de le reprendre, ils étaient si pressés ? CHŒUR Les années passent, Et toujours Ange ressasse. AMBITION Ce n'est que ça ! ANGEQue ça ! CHOEUR N'entends-tu pas les chants autour de toi ?N'entends-tu pas les clameurs, les hautbois ? ANGE Je ne les entends que trop bien,Mais qu'en faire sans Tourmente ?Je sais qu'ils m'appellent,Mais mon cœur est si frêle. AMBITION Je ne peux laisser aucun cœur ébranlé,Prenez donc mon bras, et laissez-vous guider. ANGE N'êtes-vous pas marié à Justice ? AMBITION Mon cœur à moi est grand ! Et de libre, il se trouve, j'ai un petit compartiment. ANGE Vous êtes drôle, Ambition. Alors rêvons ! Si les choses aussi simples que vous le dites sont, Alors du présent, profitons ! Ils partent en riant. ORACLE De Charybde en Scylla, mon Ange va encore que ceux qui doutent,Ceux qui croient maîtriser. Scène 2 La chute. Ange et Ambition sont sur un marché. AMBITION Athènes alors sera plus belle ! ANGE Ne doutez-vous jamais,De la bonté du monde,De la volonté des Dieux ? AMBITION Les Dieux, plusieurs fois, La flamme de la vie ont voulu me aurais-je offensés ? Sont-ils de mauvais dieux ?Ou ne m'ont-ils pas fait le plus beau des cadeaux ?Car ce qui ne va pas de soi,Plus que tout autre, nous emplit de joie. ANGE Tout est-il question de point de vue ?Ne peut-on jamais atteindre un absolu ? AMBITION Que de questions vous me faites me poser !L'absolu est une idée,Les hommes sont des hommes, forcément être dupe de leur pureté,Je crois que chez les hommes,C'est le meilleur que je regarde. Une charrette passe vite, Ange perd l’équilibre et tombe dans la boue. AMBITION Ange ! Tout va bien ? ANGE riant aux éclatsQuelle gourde que je fais !De l'absolu des idées à la chaleur du putrin,La descente est plus rapide que l'on ne croit. AMBITIONVous empestez ... ANGE Et d'un coup je vous déplais ? AMBITION Si seulement ... Ils s'embrassent dans la boue. Scène 3 La lutte. AMBITION Mais que m'arrive-t-il ? Quel est ce trouble qui se répand comme un vil ? CHŒUR Tu nous fais peur ! Reprends-toi. AMBITION Je ne comprends pas, j'avais tout face à Ange me sentais-je comme nu ? CHŒUR Tu nous fais peur ! Reprends-toi. AMBITION Ange est un être entier, j'ai voulu la sauver,Mais la couvrir de boue, voilà ce que je fais. CHŒUR Tu nous fais peur ! Reprends-toi. AMBITION Justice est ma boussole, Pourrais-je la quitter ? Cette pensée ne m'avait jamais même traversé. CHŒUR Tu nous fais peur ! Reprends-toi. AMBITION Tout me mène à Justice, Elle est mon évidence. Elle me connaît par cœur, Elle est comme ma sœur. CHŒUR Tu nous fais peur ! Reprends-toi. AMBITION Mon cœur est déchiré, Entre qui je voulais être, Et ce qu'au fond de moi,Je sens sans pouvoir le distinguer. JUSTICE se dévoilant Il va falloir trancher, Ambition ! ACTE 3 Scène 1 Le procès. Dans une salle de tribunal. JUSTICE Ambition, je vous accuse ! D'un serment vous m'étiez lié, Mais ce serment, dans votre chair, dans votre cœur,Vous le trahissez ! AMBITION Je n'ai jamais voulu trahir personne,Mais je sens des remous,Du tréfonds de mon âme,Et si je ne te trahissais point,C'est moi que je trahissais. JUSTICE Que ressens-tu pour Ange ? AMBITION Ange, avec son innocence, Avec sa confiance, et ses airs vulnérables,M'a dévoilé chez moi, une complexité,Que je n'envisageais point. AMBITION C'est une part de moi en elle que j'aime,C'est sa voit des choses en moi,Dont je ne soupçonnais l'existence point. JUSTICEM'aimes-tu ? AMBITION Tu es mon socle, Sans toi, je suis déraciné. Mais mes nouvelles branches,Vers d'autres cieux veulent ? JUSTICE Ange, qu'as-tu as à dire pour ta défense ? ANGE Si le trouble est venu, Je ne l'ai pas cherché. J'aime une part d'Ambition, tout comme j'y vois des failles, Et je crains d'y tomber, Et ne jamais me relever. Car au fond de mon cœur, je ne peux partager. S'adressant à Ambition J'aimerais tant vous dire, De vous fier à moi et ensemble partir ! Mais mon intuition me dit de ne pas me quelques douces folies,Dans un abîme ensemble, nous nous effondrerions. JUSTICE Tourmente, qu'as-tu à dire ? TOURMENTE Peut-on faire le procès de l'honnêteté ? Au fond de moi je sens, je ne suis pas prêt. Je préfère fuir à temps, Que dans ce bourbier me retrouver un temps. L'amour est chose complexe, Et comment l'apprécier ? Si de ses propres contours, on n'a pas une idée ? Peut-on rêver d'un monde, Sans jamais se mentir, Et d'abord se connaître, avant de se haïr ? Vous m'en voulez de ne pas me compromettre, Auriez-vous voulu que je fasse des promesses ? Et un jour les renier ? À ce jeu, je ne crois pas vouloir jouer. JUSTICE Tu peux fuir, Tourmente, mais un jour viendra, Où le chemin tu ne retrouveras pas. Scène 2 La délibération. JUSTICE Tous, vous vous croyez forts, Mais c'est la peur qui vous scie. Je sens votre peur le long du dos. Je sens sur vos côtes le picotis qui ne vous lâche plus et vous monte à la tête, Et l'angoisse et le cœur qui se serre. Comment vous juger ? C'est contre vous-même que vous vous battez. Vous faites un pas en avant, Puis vous reculez. Vous croyez pouvoir conquérir l'amour Comme une certitude Vous pensez que la stabilité vous est due L'amour est une conquête Qui se joue chaque jour Prendre le risque d'aimer C'est prendre le risque d'être abandonné. Vous préférez vous abandonner vous-mêmes Car ainsi vous croyez votre destin maîtrisé. Je ne vous juge pas, mais je vous condamne. Je vous condamne chacun à rester seul, Vous qui pour tout avoir, Pensez que de vos désirs, Vous ne devez rien lâcher. Un jour viendra, Où votre peur cessera, Où vous vous ferez confiance. Et espérons pour tous, Que vous trouverez alors la délivrance. Nous le souhaitons pour vous, Mais surtout pour nous tous.
Soutenir Votre chien vous a quitté et vous avez choisi de l’incinérer. Il vous reste à décider que faire de ses cendres. Si certaines personnes souhaitent les conserver auprès d’elles, d’autres préfèrent disperser les cendres de leur chien en un geste et un lieu symboliques. La restitution des cendres de votre chien par Esthima Si vous choisissez nos services de crémation privée ou référence, les cendres de votre animal vous sont restituées, soit au crématorium à l’issue de l’incinération de votre chien, soit par le biais de votre vétérinaire. Elles vous sont remises dans leur intégralité avec un certificat nominatif qui atteste de l’identité de l’animal. Les cendres sont placées dans une urne de dispersion pour chien, ce qui vous permet de procéder à ce dernier hommage avec un esprit plus tranquille. La personne qui souhaite garder les cendres de son chien auprès d’elle peut choisir au sein d’une vaste sélection d’urnes funéraires pour chien. Les cendres de votre chien sont alors placées dans cette urne avant de vous être restituées. Peut-on disperser les cendres de son chien librement ? La loi impose un cadre à la dispersion des cendres. Celui-ci est toutefois moins contraignant que lorsqu’il s’agit de cendres humaines. Vous disposez de trois possibilités différentes une fois que vous avez récupéré l’urne de dispersion de votre chien disperser les cendres de votre chien en pleine nature, à l’écart des voies publiques, des parcs et des champs cultivés et en dehors des rivières et cours d’eau domaniaux ; disperser les cendres de votre chien dans votre jardin ; disperser les cendres de votre chien dans le jardin du souvenir d’un cimetière animalier s’il y en a un non loin de chez vous. La même procédure peut s’appliquer avec une urne de dispersion de chat. Un retour à la terre pour votre chien Disperser les cendres de son chien est l’occasion d’un moment fort en émotions. Une urne de dispersion vous permet de valoriser dans le souvenir un lieu de promenade ou un endroit quelconque qu’affectionnait votre animal de compagnie. Vous pouvez aussi choisir une urne biodégradable pour chien comme notre urne Automne écologique en papier conçue selon un modèle éco-responsable. Cette urne biodégradable enterrée sous un arbre ou une plante destinée à s’épanouir dans votre jardin vous permettra de conserver la mémoire de votre animal pour les années et les décennies à venir. Réalisez votre devis en ligne dès maintenant, pour des obsèques qui vous ressemblent. Je réalise mon devis
A l'occasion de la fête de la Toussaint, nous avons souhaité rendre hommage à vos animaux décédés et vous apporter notre soutien. Suite à notre appel à témoins, vous avez été nombreux à nous écrire voici vos conseils pour surmonter au mieux cette dure épreuve. Berlioz, adopté à la SPA, fut pourtant une véritable bouée de sauvetage »Cela fera 4 ans, le 19 décembre, que notre belle minette Prune nous a avait été un repère pour nous tous, pendant ces 13 années. Et ne plus la voir faisait mal, très mal. Personnellement, je ne pouvais pas supporter ce néant chaque matin. Je m'en rendais quelques jours après sa mort, mon père nous proposa de prendre un nouveau compagnon. Certains diront que c'est précipité, que nous allions remplacer notre bonne vieille minette. Mais Prune ne se remplace pas. Non, nous cherchions juste quelqu'un pour nous aider à passer le cap, sans se morfondre dans la tristesse. Quelqu'un pour nous faire sourire à nouveau, nous combler, et nous ça paraissait un peu rapide, Berlioz, adopté à la SPA, fut pourtant une véritable bouée de sauvetage. Jamais nous n'oublierons Prune, mais jamais nous n'oublierons Bébert son petit surnom non plus ! Car ce phénomène est un chat bourré d'amour. Le petit s'intégrait très bien à sa nouvelle vie. Et chose agréable, il est l'opposé de Prune, ce qui nous permet de clairement faire notre deuil de notre belle a eu 4 ans le 10 août de cette année...et j'espère qu'il partagera encore pleins d'autres anniversaires avec nous !Sophie Il devait lui ressembler »Un mois après s'être enfui de ma maison, mon chat alors âgé de 1 ans, est revenu devant chez moi, son œil explosé et sa mâchoire cassée. Le vétérinaire a conclu qu'il avait dû être percuté par une voiture. Il n'allait pas survivre, nous avons dû par malheur l'euthanasier. J’étais famille et moi avons donc penss qu'adopter un autre chat pouvait être une bonne solution, a une condition près, il devait lui ressembler. Par bonheur, l'élevage de mon premier chat a refait une portée, et nous avons trouvé exactement le même chaton que lorsque nous avions adopté le premier, alors on l'a accueilli sans hésiter. Depuis il nous comble de bonheur, c'est exactement le même que mon premier Vanille, même caractère... On dirait presque une réincarnation !Celia Il a un espace qui lui est dédié, près de moi, près de mon lit »Le 14 janvier 2016, j’ai accompagné Samy pour son dernier voyage. Il s’est endormi dans mes bras, calmement, paisiblement. Je lui ai demandé de dire bonjour à Atchoum mon autre chat décédé en 2012, qui avait été son pote de jeunesse. Je l’ai envoyé au paradis des chats et mon dieu que cela a été il a un espace qui lui est dédié, près de moi, près de mon lit. J’ai des photos, une bougie et ses cendres. Chaque soir je lui dis bonne nuit. Je lui dis qu’il peut venir me rendre visite quand il veut dans mes rêves et qu’il sera toujours le bienvenu dans mon famille d’accueil, j’ai dû en urgence prendre un chat à la maison 2 mois plus tard alors que je n’en voulais plus. Mais là, il fallait sauver ce chat, alors mon cœur a dit oui. Un nouveau chat est arrivé à la maison, très peureux, très craintif de l’homme. Maltraité et malmené par des enfants il avait perdu toute confiance en l’humain. Puis, un jour, j’ai forcé le destin ! J’ai pris ce chat dans mes bras, je l’ai mis avec moi au lit, sous la couette et je lui ai promis de l’aimer et de le chérir toute sa vie future s’il me faisait confiance. J’ai demandé à Samy de venir lui donner des conseils, de le ce chat, inconnu, est petit à petit devenu Mon Samy…..je n’en croyais pas mes yeux. Ce chat si peureux, si apeuré s’est métamorphosé en quelques jours seulement. Je retrouvais mon Samy…. Alors un soir, j’ai demandé à Samy s’il était d’accord pour que ce chat inconnu devenu si pataud, si doux que j’ai renommé Nounours, reste définitivement à la maison. J’ai attendu sa réponse et il est venu me voir une nuit pendant mon sommeil pour se coucher tout contre Nounours. Le matin-même j’appelais l’association pour leur dire que Nounours était adopté !Nounours n’est pas Samy, mais une part de Samy est dans Nounours. Jamais je n’oublierai mon Samy mais j’ai donné et accordé ma confiance et mon amour à un autre chat nommé Nounours et grâce à lui, je vois mon aujourd’hui, un p’tit bébé nous a rejoints, une petite fille nommée Maya et chaque nuit elle se couche près de mon Samy, sur son étagère… Le 6ème sens me direz-vous….le 7ème je dirais ! Elle ne le connaît pas, ne l’a jamais vu et pourtant chaque soir elle dort à côté de mon Samy et là je suis la plus heureuse des Mamans Lui offrir le même amour que le précédent a reçu »Le décès de ma chienne Vickie avait provoqué une déchirure en moi, je n'arrivais plus à sourire un seul instant en sachant qu'elle n'était plus donc décidé avec mes parents de prendre un autre chien en avril 2016, soit 4 mois après la mort de Vickie. L'absence étant trop dure, un vide immense remplissait la de nombreuses recherches, j'ai trouvé un petit bijou rempli de joie dès son arrivé à la maison. Molly, âgée de 2 mois et arrivée le 17 avril 2016, est un Golden retriever. Mon sourire est très vite revenu, mes larmes se sont petit à petit atténuées avec le nouveau départ m'a permis de découvrir cet amour à repartager, de combler ce vide que Vickie nous a laissé quand elle est ne faut pas penser à ce qui se passera dans le futur, il faut vivre chaque instant présent avec son chien, et lui offrir le même amour que le précédent a est une petite étoile parmi les autres, elle restera à jamais gravée dans ma Ne pas passer notre temps à comparer »Je savais savais que ma chienne Oxy vieillissait, et qu'elle finirait par partir... Un dimanche matin de septembre 2014, elle a fait un malaise. Nous sommes allés chez le vétérinaire, nous lui avons prodigué un traitement, mais elle était fatiguée, et elle est décédé le mercredi matin... J'avais passé toute la nuit auprès d'elle. C'était si dur... J'avais passé plus d'années de ma vie avec elle que sans elle ! Je n'ai jamais pu m'en remettre et écrire ces lignes 2 ans après me fait toujours pleurer... Elle me manque. Je pense tout le temps à elle, j'ai acheté une maison dans laquelle elle se serait tellement plu...Finalement, je pense qu'elle est partie ce jour-là parce qu'elle savait que j'aurais de quoi m'occuper... Effectivement, le week-end suivant, c’était mon mariage... Le plus beau jour de ma vie, et pourtant j'aurais tellement rêvé d'une photo d'elle avec nous ce jour-là... Après le mariage, je ne travaillais qu'à mi-temps, et j'allais chez mes parents le reste du temps où mon mari n'était pas là car la maison était devenue beaucoup trop calme, je pleurais beaucoup trop en étant situation ne pouvant plus durer, nous avons décidé de sauter le pas, et d'aller chercher un nouveau compagnon en refuge. Afin de ne pas passer notre temps à comparer, et peut-être en pensant que c'était plus indépendant et que l'on s'attacherait moins, nous avons adopté un petit chat, qui fait notre bonheur depuis ces 2 ans, et qui nous a aidé à remonter la pente en remplissant le vide et le calme qui régnait à la maison. Mais Oxy aura toujours une place particulière dans mon cœur... Je l'aime lire sur le même thème Faire le deuil de son animal comment surmonter la mort d'un compagnon
"Oh, un renard !", s’écrient les enfants lorsqu’ils croisent un shiba inu. Il est vrai qu’avec sa belle fourrure rousse, il ressemble à s’y méprendre à un goupil. Chien renard, chien chat, chien qui sourit… les surnoms ne manquent pas pour qualifier le shiba ! Cette race primitive a gagné en popularité auprès des Français au fil des ans. Si l’on a vite fait de craquer pour l’adorable frimousse de ce canidé, il est indispensable de se renseigner rigoureusement sur son profil. Pour rappel, le shiba inu n’est pas un phénomène de mode, mais un animal sensible avec un caractère bien trempé et des besoins particuliers. Audacieux, digne et indépendant, ce chien japonais rivalise d’audace et d’intelligence. Derrière des apparences réservées et une méfiance farouche, il se révèle un compagnon calme, agréable et affectueux. N’étant pas le plus conciliant et amical des chiens, il se destine plutôt à un maître expérimenté. Alors, le shiba inu est-il fait pour vous ? Découverte d’une race atypique origines, comportement, entretien, santé et assurance. Carte d’identité du shiba inuLe shiba inu appartient au groupe 5 des chiens de type spitz et primitif. Il apparaît en France dans les années 1980, avec les deux premiers spécimens enregistrés au Livre des origines françaises LOF en 1982. À partir de 1990, sa cote de popularité commence à grimper. En 2000, on dénombre ainsi 72 nouvelles naissances de shibas LOF, puis 355 en 2010. Durant la décennie qui suit, la race connaît un succès fulgurant dans l’Hexagone plus de 2 600 pedigrees sont établis en 2021. Qui sait, le shiba inu pourrait prochainement faire son entrée dans le hit-parade des chiens préférés des Français. Une race canine ancestrale d’origine japonaiseLe shiba inu est un chien asiatique, originaire du Japon. Il s’agit d’une race très lointaine, dont la genèse remonte à plusieurs millénaires. Ce canidé habitait autrefois les contrées montagneuses qui surplombaient la mer du Japon. Sa spécialité d’antan la chasse au petit gibier et aux oiseaux. La race manqua de disparaître par deux fois en moins d’un siècle. Entre 1968 et 1912, de nombreux croisements eurent lieu entre shibas et chiens européens, suite à l’ouverture du pays sur l’Occident. Les multiples mélanges avec des setters anglais et pointers, entre autres, faillirent avoir raison du shiba de pure race. Éleveurs et chasseurs conjuguèrent leurs efforts pour sauver ces animaux séculaires de l’extinction. En 1934, le premier standard du shiba inu fut dressé. Comme de nombreuses espèces, le shiba inu fut lourdement impacté par la Seconde Guerre mondiale, entre bombardements et maladies. Là encore, la race put renaître de ses cendres grâce à certains cynophiles. Le saviez-vous ? Le shiba inu est considéré comme un trésor national au pays du Soleil-Levant ! En effet, il fut élevé au rang de "monument naturel" en 1937. Que signifie "shiba inu" ?En japonais, le sens de inu est "chien". Les choses se compliquent pour le reste… D’après la Fédération cynologique internationale FCI, shiba fait référence à la taille du canidé, car ce terme était jadis employé pour désigner quelque chose de petit. Néanmoins, d’autres théories circulent quant à la signification du mot. Ainsi, sa traduction renverrait plutôt aux "broussailles" dans lesquelles le shiba exerçait ses talents de chasseur. Ou encore à la couleur rousse de la végétation automnale qui rappelle sa robe fauve caractéristique. Le shiba écope ainsi d’un énième sobriquet, celui de "petit chien des broussailles". Les caractéristiques physiques du shibaLe shiba est un chien de petite taille, musclé et bien proportionné. Trapu et élancé à la fois, il a de l’aisance dans ses allures, et ne manque pas de légèreté. C’est un animal élégant et fier. Il est doté de petites oreilles triangulaires à la verticale, et d’une jolie queue fournie enroulée sur le dos. Physiquement, il ressemble à s’y méprendre à un renard. Nombreux sont ceux qui s’étonnent de cette similarité lorsqu’ils rencontrent un shiba, surtout les enfants ! Voici des renseignements complémentaires concernant ce chien japonais Sa taille 37 à 40 cm, selon qu’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle. Son poids 7 à 11 kg. Son pelage la fourrure de couverture est dure et droite, avec un sous-poil doux et épais. Sa couleur rouge, noir et feu, sésame, sésame rouge, sésame noir des robes plus ou moins charbonnées de poils foncés.Son espérance de vie entre 12 et 15 ans. Le shiba inu est parfois confondu avec son cousin l’akita inu, qui est pourtant nettement plus grand !L’info en plus On croise quelquefois des shiba inus blancs, une couleur non reconnue par le standard FCI. Ce manteau de neige suscite d’ailleurs la controverse. Ses détracteurs pointent du doigt un défaut majeur l’absence d’urajiro, une caractéristique incontournable de la race. En effet, ces marques blanches localisées à des endroits bien précis du corps sont invisibles sur un shiba blanc. Caractère et comportement du chien renardFidèle à ses origines japonaises, le shiba inu développe avec ses maîtres une relation basée sur le respect, la dignité et la sincérité. C’est un chien calme et très indépendant. On le surnomme parfois "chien chat", car son comportement est assez proche de celui de nos petits félins. Mais sous ses airs distants, le shiba cache un grand cœur. Éveillé, affectueux et sensible, il est un compagnon tendre et sympathique, pour peu que sa famille lui apporte ce dont il a besoin pour être heureux. Lorsque ses maîtres rentrent à la maison, le shiba a le sourire aux babines. C’est une véritable métamorphose son expression change, ses lèvres s’étirent, ses yeux s’entreferment et ses oreilles s’aplatissent sur les côtés… Le shiba sourit ! Il glapit de joie en poussant des gémissements assourdissants, parfois cocasses. Des effusions de joies brèves, mais assurément est en bons termes avec les enfants, sous réserve d’un travail de socialisation et à condition qu’ils le traitent avec égards et délicatesse. Avec ses congénères, c’est une autre histoire il est prompt à l’agressivité, notamment avec les chiens du même sexe. La cohabitation est tout de même envisageable si elle intervient dès son plus jeune âge, bien que le shiba soit un chien possessif… à bon entendeur. De nature méfiante, il a tendance à se montrer farouche avec les inconnus, et reste relativement froid une fois rassuré. S’il aboie peu, le shiba inu est à ce titre un bon gardien d’ le plan sportif, ce chien nippon s’avère plutôt actif. Il a besoin d’exercice, mais consomme son énergie en peu de temps, et se satisfait de petites balades quotidiennes. Les avantages et inconvénients du shibaCe petit canidé présente plusieurs atouts pour ses futurs propriétaires Il devient propre très rapidement, Il a une santé de fer, Il est très loyal envers son maître, Il peut s’épanouir en points de vigilance sont toutefois à prendre en compte avant d’adopter un shiba inu Il tolère mal les longues journées de solitude à l’écart de sa famille,Il peut faire preuve d’agressivité envers ses congénères, Il est difficile de le promener sans laisse — il peut rapidement fausser compagnie à ses maîtres,Son éducation n’est pas de tout repos. Quel est le prix d’un shiba inu ? En hausse depuis plusieurs années, le prix des shiba inus dépend de chaque élevage. Un certain nombre de critères influent sur le montant à débourser, comme la qualité de la lignée, le sexe, l’âge ou encore la robe. Si vous souhaitez adopter un shiba inu chiot, vous devrez compter entre 1 500 € et 2 000 € en moyenne. Ce chien est-il fait pour vous ?Le shiba inu n’est pas un animal qui convient à tout le monde. C’est un chien unique et atypique, qui demande de l’expérience. Si c’est le cas pour toutes les races, c’est d’autant plus vrai avec le shiba inu il est impératif de se renseigner sur son caractère, ses besoins et ses habitudes de vie avant de succomber à son charme. Nombreux sont ceux qui craquent pour son look de renard et son apparence séduisante, sans avoir conscience des impératifs propres à cette race primitive. Le shiba inu n’est pas idéal comme premier chien, du fait de son fort tempérament. Libre penseur, ce chien nippon possède un instinct sauvage encore assez marqué, et n’apprécie guère les contraintes. Par conséquent, son éducation risque de donner du fil à retordre aux personnes non initiées. Avec lui, le renforcement positif est de rigueur pour ne pas le braquer. Une main de fer dans un gant de velours éduquer un shiba nécessite douceur, fermeté et sang-froid. Il faudra vous montrer patient et malin, car ce chien est très intelligent, et rusé comme un renard à vous de le convaincre qu’il choisit d’obéir de son propre chef. Comment prendre soin d’un shiba inu ?L’entretien de ce chien asiatiqueAvec le shiba, l’entretien est un jeu d’enfant ! En effet, il déteste être sale, et prend soin de lui-même. Il évite autant qu'il le peut de se salir ou de se mouiller. Vous le verrez rarement crotté, car son pelage est simple brossage hebdomadaire suffit pour conserver la beauté de sa fourrure, excepté durant les périodes de mues. Chaque automne et printemps, le shiba perd ses poils de manière impressionnante il faut donc le brosser tous les jours. Comme pour les autres chiens, ses oreilles doivent être nettoyées régulièrement, ainsi que ses dents. Les maladies possibles chez le shibaLe shiba inu peut vivre longtemps avec un bon suivi vétérinaire et des maîtres attentionnés. En règle générale, ce chien jouit d’une solide constitution, et ne présente pas de problèmes de santé particuliers. Néanmoins, il n’est pas à l’abri de contracter certaines maladies telles que la dysplasie de la hanche, la dermatite allergique, la parodontite, la cataracte et le glaucome. Les accidents possibles chez le shibaContrairement à ce que l’on pourrait penser, le foyer est un lieu de dangers. Un bout de chocolat qui traîne, un fer à repasser encore brûlant, un produit chimique mal refermé… nos compagnons à quatre pattes ne sont pas épargnés par les accidents domestiques canins. Les menaces existent également à l’extérieur de la maison. Votre shiba peut se faire renverser par une voiture durant sa promenade ou se faire mordre lors d’une altercation avec un chien. Une partie de jeu un peu trop animée peut se solder par une blessure. Les autres frais à prévoir pour son compagnonL’adoption d’un animal domestique s’accompagne de dépenses inhérentes à son bien-être. Le budget canin comprend notamment l’alimentation, les accessoires et les jeux, les visites de contrôle chez le vétérinaire, les vaccins, les traitements antiparasitaires, voire le détartrage et la stérilisation. L’assurance chien pour protéger son shiba inuSi la vie est imprévisible pour les humains, elle l’est aussi pour nos compagnons à poil, malgré tout l’amour et l’attention que nous leur portons. L’assurance santé pour chien permet de protéger votre animal en toutes circonstances. En cas de pépin, votre shiba bénéficie d’un accès aux soins garanti, et vous profitez d’une sécurité financière indemnisation ?Vous vous demandez comment fonctionne le remboursement des actes vétérinaires ? Voici une liste d’exemples d’interventions prises en charge par Carrefour Assurance. Exemples de sinistres pour shiba inuCoût de la factureMontant pris en charge par Carrefour AssuranceJe courais avec mon chien Aïko lorsque d’un coup il s’est arrêté. Le vétérinaire m’a dit qu’il avait une rupture du ligament croisé droit et qu’il fallait l’opérer. Carrefour Assurance a pris en charge 80 % des frais engendrés, soit 1 426 €.1 782,90 €1 426,32 € avec la formule Équilibre PlusJ’ai dû emmener mon shiba inu chez le vétérinaire et il s’est avéré qu’il avait une otite. Grâce à la formule Équilibre Plus, sur une facture de 151 €, seuls 30 € sont restés à ma €120,80 € avec la formule Équilibre PlusMon chien Cajan a eu une gastro et j’ai dû l’emmener chez le vétérinaire. La facture s’élevait à 141 €, qui aurait cru qu’une gastro pouvait coûter si cher ? Heureusement, Carrefour Assurance a pris en charge 80 % du montant, soit 113 €.141,70 €113,36 € avec la formule ÉquilibreQuand prendre une assurance pour son shiba inu ?Il est conseillé d’assurer son shiba le plus tôt possible, dès que vous le recueillez à la maison. Il sera ainsi bien protégé ! Vous pouvez prendre une assurance chiot auprès de Carrefour Assurance à partir de ses 3 formule d’assurance santé Carrefour Assurance pour votre petit chien nippon ?Carrefour Assurance propose 3 formules d’assurance aux futurs propriétaires canins, afin qu’ils puissent sélectionner la couverture la plus adaptée. La formule Accident, la plus économique vous êtes indemnisé si votre shiba est victime d’un événement formule Équilibre, un bon compromis la protection s’étend au risque de maladie, ainsi qu’aux frais de stérilisation dans la limite de 50 €.La formule Équilibre Plus, la plus complète les garanties sont plus solides pour une prise en charge optimale. En outre, vous bénéficiez d’un pack de prévention de 76 € par an pour les vermifuges et les vaccins, et d’un remboursement des frais de Carrefour Assurance, votre shiba inu est entre de bonnes mains, et bien dans ses pattes !
a quoi ressemble les cendres d un chien